Jimmy Milachon

Jimmy Milachon

Interview de Toni Bou

Toni Bou est revenu sur son sixième titre remporté hier en même temps que le Grand Prix d'Italie, dans le Championnat du monde FIM de trial. Voici à présent l'Espagnol nanti de six couronne en plein air et six en salle.

Avec vous, tout semble si simple…
J'ai vécu aujourd'hui une journée fantastique, après avoir remporté le Championnat du Monde FIL X-Trial, j'ai remporté la compétition en plein air, c'est une sensation extraordinaire. Avec cette blessure (à la cuisse) je savais que ce serait difficile, plus difficile que les autres fois. Dans mon premier tour je n'ai pas été très bon et j'étais un peu décroché par les leaders. Finalement j'ai réussi à l'emporter et ça, c'était fantastique. Nous sommes tous très heureux, ce fut une journée parfaite.

Cette saison, vous n'avez laissé échapper aucune victoire dans les championnats du monde. C'est mieux qu'en 2011 ou vous aviez remporté neuf victoires sur 11 possibles. Êtes-vous dans votre meilleure forme ?
Je pense, je pense que je suis dans la forme de ma vie. Je suis conscient que maintenant ma blessure à cette jambe nécessite du repos, mais d'une manière générale, je ne pouvais demander plus, la moto fonctionne à la perfection et je suis dans la meilleure équipe au monde.

Vous voilà à seulement une marche de Dougie Lampkin qui a remporté sept titres en plein air et cinq en salle. Que pensez-vous de l'exploit que vous réalisez à seulement 25 ans ?
C'est quelque chose que je n'aurais jamais pu imaginer, j'ai toujours rêvé d'être champion du monde et d'y être parvenu m'a déjà rendu heureux. Voir que les années passent et que je reste compétitif, que je remporte davantage de victoires et la meilleure récompense pour le travail que j'accomplis. J'adore cette discipline et je veux profiter de chaque minute de ma carrière sportive, elle sera courte alors j'espère me faire encore plaisir dans des moments fantastiques.

Depuis que vous êtes arrivé dans votre équipe, elle n'a pas arrêté de gagner n'est-ce pas ?
La moto est très bien adaptée à mon style de pilotage, elle est très constante, elle fonctionne toujours bien et me donne beaucoup de sécurité. Être en confiance dans ce secteur c'est très important. Cela vous permet d'aborder les événements avec davantage de calme, ce qui est la clé pour remporter des victoires.

Depuis le Grand Prix d'Espagne vous avez remporté quatre manches malgré un problème à votre biceps fémoral. Est-ce que votre niveau est si élevé que vous pouvez vous permettre de gagner même diminué ?
Par bonheur, c'est une blessure qui ne fait pas trop mal, elle est survenue après un mouvement un peu étrange avec le guidon. Le médecin a dit que c'est une blessure qu'il voit plus communément chez des gymnastes que chez les pilotes de trial. Elle ne m'ennuie pas tellement et on l'a vu que j'ai pu concourir parmi les meilleurs.

Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Est-ce que cette blessure va modifier la suite de votre calendrier ?
Le médecin m'a dit qu'il était possible d'aller jusqu'au bout du Championnat du monde, pour voir si je pouvais continuer à me battre pour la victoire. Au final, tout s'est bien passé nous sommes tous très heureux parce que nous avons réussi à atteindre quelque chose de grand, mais dès que nous arriverons à Barcelone je vais voir mon spécialiste et il va me dire comment cette blessure est en train d'évoluer. Si cela empire, le mieux ce serait de couper pour quelques jours. Ce week-end, il y a le championnat d'Espagne et j'adorerais participer, alors espérons que tout se remette en ordre et que je me sois pas obligé de renoncer à quoi que ce soit.

Il ne reste plus que le Grand prix de Grande-Bretagne à courir, les 28 et 29 juillet et cela vous fera 20 manches mondiales en sept mois. Que pensez-vous d'un calendrier aussi serré ?
Si vous êtes blessé comme je le suis maintenant, c'est un problème. Je pourrais me reposer quelques jours pendant le mois d'août mais si cela était arrivé dans une autre période de l'année, cela n'aurait pas été possible. Il n'y a pas de marge d'erreur.

Après tant de victoires dans cette discipline, devenez-vous excessivement perfectionnistes ?
Je pense que je me comporte comme je le faisais à mes débuts. Je me bats pour la victoire dans autant d'événements que possible, mais, comme dans n'importe quelle discipline il y a toujours des choses qui échappent à votre contrôle. Vous pouvez faire du mieux que vous pouvez et connaître une mauvaise année ou bien le contraire. Par chance, tout s'est bien passé, mais il faut rester réaliste. Si tout fonctionne les résultats viendront et alors il faut vraiment savourer ces moments.

Allez-vous fêter ces titres de manière particulière ? Avez-vous un rituel pour fêter des grandes victoires ?
Le plus important c'est de savoir savourer ces moments, parce que vous ne savez jamais si cela ce sera votre dernier titre ou pas. Remporter le Championnat du monde, c'est toujours difficile, quel que soit le nombre de titres que vous avez déjà en poche. Lorsque je fais la fête, c'est quelque chose de très traditionnel, je rassemble ma famille et mes amis et nous dînons ensemble, cela nous crée de bons souvenirs.

Source FIM



11/07/2012
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