Jimmy Milachon

Jimmy Milachon

Giaco fait sa révolution !


PNG - 229.3 ko Giacomo Coustellier fait partie de ces « extra-terrestres » du vtt-trial mondial que l’on appelle les "Super Elites", cette poignée de riders qui poussent le trial toujours plus loin et qui se partagent les podiums internationaux depuis des années. En 2003 il a été le plus jeune pilote à accéder au prestigieux titre mondial élite, et il est toujours au top aujourd’hui, malgré les coups du sort. L’an dernier, une chute brutale en début de saison sur la seconde manche de la Coupe du Monde 2010 à Biella a stoppé net son élan. Il ne pourra aller défendre ses chances au mondial de Mont Sainte-Anne. Cette année encore, il a joué de malchance lors de la manche d’ouverture de la Coupe du Monde 2011 à Champvent : une blessure à l’épaule sur la dernière zone le prive de la victoire. Mais le pilote Koxx n’a pas baissé les armes et ce guerrier s’est présenté la semaine suivante à la Coupe du Monde de Val d’Isère, terminant malgré la douleur à une la quatrième place. Giaco’ est un battant, et une véritable icône pour beaucoup d’entre nous : son style de pilotage et son tempérament de feu en font un des riders les plus populaires du circuit élite. Mais ce n’est pas pour autant un garçon exubérant, et on le voit finalement très peu en dehors des zones élites. Trop peu. En 2011, Giaco’ a décidé de changer les choses, de se montrer, de faire sa révolution ! En arrivant sur la Coupe du Monde d’Anvers il y a une dizaine de jours, on a découvert avec étonnement un magnifique stand Giacomo Coustellier dressé à l’entrée du site. Giaco’ y a accueilli ses fans avec toute son équipe durant tout le week-end, signant des centaines d’autographes, distribuant des posters et vendant plein de tshirts à son effigie... Bref c’est un nouveau Giaco’ que nous avons découvert à Anvers, un Giaco’ qui veut donner un nouvel élan à sa carrière, mais aussi au trial élite ! On est allé se poser avec lui dans son stand à la fin de la compétition pour discuter de tout cela, d’Anvers, de son épaule, de sa nouvelle fourche carbone...

Interview

JPEG - 506.1 ko Salut Giaco’, bon on est à Anvers, moins de succès pour toi sur le dimanche que sur le samedi, raconte-nous un peu comment tu as vécu le truc !

Oui tout a bien commencé, mais malheureusement je manque de confiance en moi, surtout sur ces zones qui ne sont pas exceptionnellement dures. Le fait que je fasse beaucoup d’erreurs comme cela, c’est vraiment ce manque de confiance qui se reflète dans mon pilotage. Cela se traduit par des erreurs assez bêtes. Alors que techniquement, il n’y a rien à redire je suis au point. Je vais devoir travailler pour être performant sur ce genre d’évènements. J’ai plus tendance à trouver mon équilibre sur des compétitions assez difficiles comme à Champvent où il faut vraiment se lâcher, que sur des compétitions comme celle-ci.

Qu’est ce qui te gène, le format plus urbain et artificiel ?

Non ce n’est pas une question de format plus artificiel ou naturel ou de savoir si une compétition est mieux tracée qu’une autre, c’est juste un travail que je dois faire sur moi.Le problème vient de moi, pas des organisateurs, de la machine, de la technique. C’est un travail que je dois faire sur moi-même.

Comment as-tu trouvé le parcours de cette troisième étape de la Coupe du Monde ?

Les zones étaient assez variées, moi je trouve que c’était une belle compétition, bien tracée. Mais bon après les inconvénients du traçage "Belaey", c’est que c’est toujours un peu étriqué quoi, mais les difficultés principales étaient bien dégagées et on pouvait se lâcher donc ça va. C’était une belle compétition, même si cela manquait un peu de difficultés à mon goût.

La suite sur:  http://www.tribalzine.com/?Giaco-La-revolution-orange



10/08/2011
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